draft — Inferno

drive dritten right through dante alieghieri je suis à lire Inferno de dan brown et je retrouve avec plaisir son détective symboliste robert langdon je bois du vin blanc et toutes affaires cessantes je célèbre la vie à partir de ma prestation passablement déliquescente grand sud vin suave un litre d’excellent chardonnay bon surtout rapport qualité/prix suave

quand tu trempes les lèvres dans ton verre, tu es seul, c’est le calme, tu sais qu’il n’y a aucun enjeu compétitif –aucune contrariété pour t’empêcher de jouir, c’est la dégustation dans le calme requis, voilà, nous sommes arrivés quelque part,

qui l’interroge? qui peut lui nuire?

cette forme de vie a réussi quelque chose– alors déguster le vin pour son goût, mais oui! suave. Le décrire ferait un long paragraphe. Exercice valable et difficile aussi, meme si je ne manque nullement des mots, tous les mots sont mon domaine. Je le ferai… ici ?

les choses se font insensiblement les grands changements ne sont pas prévus par les potentats pas plus que par les grands penseurs la plupart des cerveaux regardent vers l’arrière et sont aveugles aux tendances naissantes même tsunamiques

évidemment le problème dans le temps et ça vient assez vite avec la consommation d’alcool en général et de vin en ce particulier après-midi suave avant-goût de l’automne c’est que se perd l’acuité mentale, la précision, l’énergie d’investiguer, décider, agir!

l’alcool est une drogue du non-agir, contemplative, sauf pour les violents et écervelés, dont je me dissocie, euh…violemment (radicalement, en fait) et qui à ce titre a la prédilection des grands poètes taoïstes, et moi je ne suis qu’un petit poète, même pas taoïste, simplement pétri de toutes sortes d’influences, même pas alcoolique, catatonique ou que sais-je encore?! juste mêlé et confus, allégé, dans ma souveraineté de pensée, d’un très large savoir, et profondes connexions, sources, influences

j’ai la perspective historique, j’ai le désir brûlant, conquérant, la soif infinie, oui, la soif d’infini… mais aussi j’aime les relations complètes, refermées, symbiotiques,parce qu’hélas je suis trop affecté et souffre de ma relation au monde (totalisation de synthèses à peine retardées, je souffre, dans ma conscience malheureuse, de toutes les catamités, catastrophes, vices et pollutions qui accablent ce monde, à la fois trop petit et trop complexe, pour cette humanité, trop fragile à la fois puissante…

mais devant… quoi? certains, non des moindres, parlent du post-humain, de la singularité, comme si les ordis pouvaient tout à coup décider à notre place (cela marquerait une grande démission de la volonté historiale, et je veux bien croire que dans le nihilisme, au plus profond, nous sommes globalement indifférent au destin de l’être), mais la démission se fait tous les jours et ce sont nos outils qui nous parasitent la vie à commencer par le temps de conscience.

 

Inferno, nous ne somme pas en enfer… Je ne suis pas en enfer… ou alors, nous le sommes tous.

A propos soleilsdautomne2010

Paix, amitié. Peace and Love.
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