Soleils d’automne

Soleils d’automne

J’écris ceci[1] dans le soleil, assis sur le lit, près du mur de la chambre opposé à l’ouest. C’est le soleil couchant. Déjà…  Le soleil se couche dans une vingtaine de minutes. L’automne c’est toujours déjà et jamais nous n’aurons assez profité de l’été. Bientôt nous aurons tout un long hiver pour y penser.

La nostalgie n’y est pour rien. Elle est une conséquence, ressentie,  et comme un sous-produit aux limitations objectives de la vitalité.

Maintenant couché sur l’horizon, il est d’un jaune doré et déjà rougeoyant. Laval en face, île et ville mais c’est la ligne des arbres qui coupe le disque. Pas de rayon vert comme à l’horizon de la mer.

Par manque d’énergie, manque de sommeil, je n’ai pas réussi à sortir de chez moi pour profiter du grand air au soleil de cette magnifique journée.

 

Divagations. Est-ce qu’on peut dire que le temps est l’occasion de ce qui arrive vraiment ?

Mais que fait-on du temps des rêveries et autres circonstances imaginaires ?

C’est l’étoffe même de notre vie, ainsi que l’avait déjà marqué un illustre prédécesseur.

[1] Lundi le 18 août 2014

A propos soleilsdautomne2010

Paix, amitié. Peace and Love.
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