flow now and now won

nager il le faut puisque riverrun eh oui je pense à joyce et finnegan’s wake mais à la vie présente surtout c’est le principe ici j’ai le temps me manque-t-il la détermination de faire sens? mon désir actuel est de me retirer dans une petite maison au fond des bois où je pourrai écrire enfin mon oeuvre j’espère en toute quiétude liberté sécurité et paix seul s’il le faut pour obtenir tous ces indispensables éléments pour moi à la tÉlÉ ils montrent la crispation corporative des cuisses des femmes en jupes courte caméra vue de sous le niveau de la table série québécoise diffusée en fin de soirée peu de subtilité imitative du pire modèle la société décadente dite américaine de la crispation sexuelle du pouvoir il a une grosse érection et a volé et imprimé assez de fric pour se payer le service de dégorgement mais la pimbêche est rétive secrétaire ruptures il faut abuser de pouvoir et l’humiliation est plus complète c’est une partie de domination après tout où il faut tenir le haut du pavé et l’esclavage n’est même pas camouflé la plupart ne sont pas en position de négocier ses conditions d’existence après stiegler il me semble que sollers est mourant je ne vais pas falsifier les textes le 10 août 2020 se termine dans la demi-heure et ce moment précis n’aurait peut-être aucune importance spéciale mais cette conjonction visible dans notre ciel de jupiter et de saturne il y a un moment paroxystique qui se prépare et je sens qu’il est proche louer un entrepôt pour faciliter le déménagement? dans les grands centres bientôt ça va brasser j’ai perdu une partie d’échecs sur internet bah quand on est inquiet et attentif on voit venir les choses importantes d’un peu plus loin que le commun du mouton au pacage une gifle au visage point d’exclamation de la chorée sociale dénote du caractère mais peu de réflexion

la solitude du coureur de fond seul face à l’obscurantisme de notre époque troisième période supplémentaire dans le premier match de la série entre CBJ et TB silver a plongé de 4$ aujourd’hui et mon titre en a été malmené j’ai mangé j’ai dormi j’ai fait un peu de vaisselle et là je regarde le hockey jusqu’à minuit maybe dans quelques minutes commence le match de boston contre le hurricane curieux de voir comment boston défend sa vieille gloire et les canes de caroline bon nom pour une furie ont quelque chose à prouver avec tout le talent qu’ils ont mais je viens d’apprendre que ce second match devant se tenir sur la même patinoire bien cela retarderais le match de boston d’au moins une heure le temps de remettre le glace en état passionnant ces détails de la glace fragile espoir de survie encore de la voie lactée nom de l’espèce humaine oui peut-être serait-il temps de se rendre compte que nous l’humanité vivons les prémices peut-être mais le début d’une agression diabolique et méthodique

le raidissement de l’occident à contre-déclin une déclinaison de dictatures techno-fascistes oui peut-être cela peut durer un temps sous la menace du feu nucléaire mais c’est bien le problème de la gestion des populations qui sera crucial dans un contexte d’énergie chère et de ressources raréfiées c’est la bataille économique qui a été irrémédiablement perdue par le comportement idéaliste abstrait extrême genre prenant la proie pour l’ombre agissements irresponsables de nos lites économiques et politiques c’est à voir la concurrence de ceux qui auront de meilleures propositions à présenter coopération d’ensemble pour un but transcendant creuset de l’identité nouvelle ouverte sur la conquête de l’espace de notre présente humanité transfigurée mais l’europe peut-elle se reprendre en main? et la chine intéresser tout le monde à ses grands projets? la concorde d’une manière ou d’une autre est le seul chemin constructif pour l’avenir où l’espèce se libérerait de ses chaînes

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trump

MORE OF THE SAME WON’T BE ENOUGH ANYMORE

 

trump trump trump trumpet!

tout le monde se trump(e) aujourd’hui, on ne sait pas ce qu’il fera

mais apparemment tout le monde s’est trumpé hier aussi et les jours d’avant

trumpettes de la renommée, vous êtes bien mal embouchées (air de Brassens)

ce n’est pas encore un président callipyge mais il disait bien, naguère, que devant le prestige de la fortune et de la renommée, les femmes figeaient et qu’il suffisait de les attraper par la chatte pour pouvoir en user à volonté

les bourses des grands marchés mondiaux, les traders, après les soubresauts de la surprise, se réajustent et s’adaptent,

j’ai entendu une rumeur comme quoi il se prendrait un conseiller de Goldmann and Sachs, firme au cœur de la crise financière et portant de lourdes responsabilités,

il veut réduire les impôts non seulement des riches mais aussi des entreprises

beaucoup d’investisseurs se sont ralliés en se disant qu’ils pouvaient bien profiter d’un tel environnement, au moins un moment

c’est en gros le manque de conviction de l’électorat démocrate face à une candidate douteuse, lestée d’un lourd passé et sans charisme qui est responsable de la méchante défaite, puisqu’on ne peut pas reprocher à trump d’avoir joué ses pions au mieux, c’est la faible participation des électeurs au scrutin qui d’abord explique les chiffres si serrés

le taux de participation semble avoir baissé de plus de 12% depuis la précédente élection présidentielle en 2012, puisque Obama avait été réélu avec 66M de votes contre 61M pour Rumney ; alors que la madame Clinton n’a pu compter que sur 57M et presque autant pour le Trump

Obama et cie redoutaient cette éventualité et en faisaient le leitmotiv de toutes leurs interventions publiques depuis plusieurs mois: vote!

message pourtant désarmant de simplicité mais il n’aura pas été entendu

injonction pathétique

il faut croire que le courant ne passait plus avec une part significative de l’électorat potentiel

au-delà de l’usure du pouvoir, Obama est personnellement responsable de cette horrible défaite aux répercussions incalculables

c’est lui qui avait piqué la bête, l’orgueil et l’amour-propre de trump lors du dîner des représentants de la presse en 2011 en le ridiculisant publiquement avec son wit de whip

ironie fouettante, doit-il se flageller maintenant et s’accuser du péché d’avoir braqué la motivation du fauve-trompette à la chevelure fauve-trafiquée?

c’est à ce moment que trump aurait décidé d’en faire une affaire personnelle au point de prendre la décision d’aller botter les fesses du gracieux président à la maison-blanche, passant par la grande porte cependant

mais pire, Obama est responsable du pourrissement de la crise sociale en reculant devant la nécessité et l’opportunité de faire le ménage dans le secteur financier directement responsable, par escroquerie systématique, de l’éclatement de la crise financière de 2008

il aurait fallu alors nationaliser les grandes banques, carrément, et congédier cette bande de parasites insatiables du sang de nos enfants, les vampires

nous assistons à la révolte des zombies ;  n’ayant presque plus rien à perdre, ceux-ci on voté pour un loup-garou mais qui n’est pas lui-même ennemi des vampires financiers

c’est une élection dans les couleurs de l’halloween, des monstres y concourraient, et bien des monstres encore vont naître des unions improbables auxquels son résultat aura donné lieu

et l’establishment du parti démocrate n’a qu’à s’en prendre à lui-même pour avoir gâché ses munitions en écartant l’intéressante candidature de Bernie Sanders

quand la réforme ou la révolution nécessaire ne peut passer par la gauche, le magma volcanique de la colère populaire contre les injustices passera par la ligne de moindre résistance

le peuple se retrouve coincé et l’issue s’est ouverte à droite ; le principal mérite du publiciste trump aura été d’identifier et de trouver la manière de profiter de ce mécontentement

more of the same won’t be good enough anymore

 

 

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hockey et soccer-football

en direct. les émotions

premier grand test du ch, contre les bruins cela a paru plus facile et comme logique, après

mais là le lightening, c’est une équipe complète, rapide, robuste et en plus avec un bon gardien et une bonne défensive ; ont le potentiel d’être notre bête noire encore cette année

de l’autre côté, je l’écoute sur internet, dans son match de barrage éliminatoire contre le d.c. united je ne donne pas bien cher de la peau de l’impact

mais je suis pris pour commenter une rumeur qui est apparue quand je me suis connecté sur facebook dans les publicités colonne de droite : on annonçait le décès de william shatner, mon capitaine Kirk! à 85 ans

ouh! cela m’aurait fait une soirée difficile. Démenti aussitôt que j’aie lancé la recherche par google: heureusement c’est une FAUSSE rumeur

le match de l’impact commence en principe à peu près au même moment

en fait je ne peux pas suivre les deux matchs en même temps et écrire, je dois choisir et je regarde le canadiens, vu que je n’ai même pas pu trouver la webdiffusion de l’audio du match de l’impact

 

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Avant solstice : réflexions pour une vie pas exemplaire mais précaire -addendum à la méditation morose

Écrire plus _____>> c’est à ma portée, certainement !

Faudra aussi méditer plus, pcq je n’ai pas toujours quelque chose de bien pertinent à dire, ou de pénétrant. Puis relaxer les métaphores masculines voire guerrières fartiguées: qque chose d’enveloppant, caressant le sujet… hum!

Faudra perdre moins de temps à des futilités, gaspiller moins d’énergie.

Ce que je veux dire dans la longue habitude, j’ai besoin de plus d’ordre, après tout ce désordre. Le seul salut praticable est le fruit de mes propres efforts. Puis le geste d’écrire est souverain. C’est un moment où je me retrouve dans mes possibilités, en train d’en prendre conscience au moment même où je me mobilise.

Le sens métaphysique demeure. C’est ainsi que je m’explique, après Sartre, la pertinence encore des réflexions de Malraux sur la littérature, dans son dernier livre, L’Homme précaire et la littérature.

Je me cherchais un prétexte pour m’offrir un cadeau et je rêvais du côté du stylo plume. Mais en fait j’ai déjà tout ce qu’il faut !  J’ai ma plume depuis longtemps, négligée. Ne me manque que la détermination, l’effort, la discipline dans la concentration, l’inspiration ?

J’avais certes perdu cette plume Parker couleur argent offerte par Viviane, mais j’ai encore cette autre plume Parker aux atours faisant penser au marbre vert foncé. Donc oublions ce qui est perdu et revenons à la vie.

Les instruments, l’intellect, l’énergie, encore un peu, pour écrire. C’est ma joie! tant pis pour l’amour, c’est déjà de l’amour. Mais sans femme, que veux-tu, tu n’es pas fait pour… Écrire est un but en soi. Écriture comme voie royale vers le Sacré !  Enfin, pour ce printemps (2015) ma métamorphose un peu ou beaucoup passant par ce « yoga de l’Écriture » que j’appelle depuis longtemps mais attends aussi trop passivement. Et l’encre coule à flots, pas besoin de la trop fouetter…

L’encre a giclé quand j’ai fortement agité la plume, avec laquelle je me refamiliarise. (Coquetterie « stylistique »? J’aime l’allemand par les mots qu’il forme, comme barbares, en agglutinant les racines.) Mais j’aimerais une pointe plus fine. Il est peut-être là mon cadeau pour la Noël.

Statut: écrivain, intellectuel libre-penseur aux frais du contribuable. J’ai (presque) tout ce qu’il me faut, je cherche encore une pointe plus fine. Donc j’ai retrouvé mes instruments d’écriture. Je dois réapprendre, encore, à les maîtriser. Je dois me ressouvenir, et de tout, mais aussi que je ne suis pas la seul à savoir lire.

[Arrivée officielle de l’hiver dimanche à 18 heures et quelques minutes, selon Ève Christian, chroniqueure météo à la radio Première chaîne de Radio-Canada… Selon les prévisions del’Institut de mécanique céleste et de calcul éphémérides(IMCCE), le solstice d’hiver se produira le 22 décembre, à 00h03mn01 très exactement. Lors du solstice d’hiver, la déclinaison du Soleil est à son minimum (-23°26,1′). ]

18.12.2014

« Ain’t it good ot be alive…  » https://www.youtube.com/watch?v=rXRExocnpUw Angie, la célèbre chanson des Rolling Stones, me tourne dans la tête alors que j’apprécie d’autant pous ma vie présente que je me soucie d’une récidive du cancer pour lequel j’ai été opéré, à temps, à la bouche. Lente, patiente humilité de l’artisanat de l’écriture.

Vie parfaite ?  Je n’ai pas beaucoup de soucis à me faire… je peux jouer sur Internet (échecs, Grépolis), et regarder tous mes films, mes séries à la télé pou par Netflix (encore internet).

Vie de patachon ? Je suis descendu du wagon à bestiaux (« le trolley ovarien » disait l’autre [Miller]) de l’espoir de percer dans le domaine, par excellence!, du désir de la femme, illustrissime, exemplarium du désir d’intensifier et multiplier la vie, les vies, parallèles et dispersives, des plaisirs des soucis, des litanies qui vous attachent, heure par heure, aux tourments infinis de la chair.

Vie bien avancée déjà, dans la provision conditionnelle du temps à sentir et d’énergies à dépenser ; bien pauvre en réalisations pourtant. Et c’est par là, dans cette direction que je veux bien décider de l’allocation du temps et des forces qui me restent comme encore disponibles sous le coude.

Évidemment j’en rabat beaucoup sur les ambitions. Hors de ma portée, pour le moment du moins, les grandes synthèses. Mais j’ai surtout appris à écrire avec Sartre, en observant cette scène comme par-dessus son épaule en quelque sorte. Que je m’en souvienne ou non, même dans l’implicite cela m’a profondément marqué. Chez moi cela donne une orientation tour à tour impressionniste puis expressionniste mais toujours vers l’analyse (phénoménologique) du senti. Perçu, éprouvé mais aussi ressenti : dans ses émotions et dans sa chair.

Techniques du corps, rythmes de  vie ?  Recettes assez simples : pour écrire plus, pour capter au vif l’inspiration qui vient de la vie inconsciente ou spontanée (implicite) des rêves, il faut se lever très tôt, écrire surtout le matin, puis ensuite il reste une bonne partie de la journée pour vivre autre chose… si possible !

Résolution pour 2015 ?  Agir bien ! Pour contribuer si possible, si faiblement mais quand même!, aux forces constructives à l’oeuvre dans l’univers, la Création qui se continue, en toute petite partie aussi par nous, l’humanité.

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oui!

les huîtres bof

pas trop génial mais

beaucoup de boulot pour le peu de profit

quand on a grand faim ce n’est pas une affaire

amuse-gueule mais le sel rationné pour moi de longtemps

les lents demains sont encore à nous attendre

l’échec serait de mourir sans la réalisation d’un amour

croyable, réel, concret, potable, baume et joie dans la vie de tous les jours

la musique et la joie, charnelle, par-dessus tout, les détresses et désespoirs du monde

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blue stream of stream blues

ça ne se passe pas si bien je laisse filer le temps entre mes mains ouvertes il n’y a plus de but je me sens foutu si mal complètement foutu il y aura bientôt récidive de mon cancer une progression plutôt et c’est pour me punir de faire si peu si mal de ce cadeau incomparable de la vie unique il y aurait quelque chose de mieux à faire il n’y a plus d’amour donné pour moi il faut que j’en invente pour moi et autour de moi films à la télé slump-dog millionaire et hemingway gellhorn un match parfait pendant un moment c’est sûr je vais crever… un jour d’ici là il y a moyen de faire autrement je peux faire mieux pas de femelle à l’horizon celle de bruxelles s’interroge fait la fine bouche je suis pas un mec recommandable pourtant je pourrais être quelqu’un de vraiment bien si je travaillais mieux et surtout beaucoup plus chanceux d’être au monde quand même après les bas les hauts la vie est une guerre mais qui est l’ennemi

1 er décembre

Heureux de tout, heureux des hasards de la vie. Position en retrait mais tout de même aux aguets. Joyeux dans l’immédiat mais sans illusion sur mon faible enracinement en ce monde, et sans cet optimisme pour le moyen-terme. Comme je le dis ailleurs je crois bien que l’histoire ces jours-ci entre dans le tordeur. On va essorer avec l’humidité l’humanité inutile. Cela sera très violent mais si je suis chanceux je ne verrai pas ça. J’ai l’idée, comme certains et certaines autres, d’être heureux maintenant!

Après demain, il sera trop tard…

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tonight

being for wine but against whinning very easy to get drunk before supper our societies so-called well advanced are addicted to many different susbtances those monky brains are junkies but who’s to judge and who cares?

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Ô MUSIQUE adorée

MUSIQUE sublime

il y a ma douleur qui s’écoule

parce que je me laisse emporter

— par ton flux nirvanique

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draft — Inferno

drive dritten right through dante alieghieri je suis à lire Inferno de dan brown et je retrouve avec plaisir son détective symboliste robert langdon je bois du vin blanc et toutes affaires cessantes je célèbre la vie à partir de ma prestation passablement déliquescente grand sud vin suave un litre d’excellent chardonnay bon surtout rapport qualité/prix suave

quand tu trempes les lèvres dans ton verre, tu es seul, c’est le calme, tu sais qu’il n’y a aucun enjeu compétitif –aucune contrariété pour t’empêcher de jouir, c’est la dégustation dans le calme requis, voilà, nous sommes arrivés quelque part,

qui l’interroge? qui peut lui nuire?

cette forme de vie a réussi quelque chose– alors déguster le vin pour son goût, mais oui! suave. Le décrire ferait un long paragraphe. Exercice valable et difficile aussi, meme si je ne manque nullement des mots, tous les mots sont mon domaine. Je le ferai… ici ?

les choses se font insensiblement les grands changements ne sont pas prévus par les potentats pas plus que par les grands penseurs la plupart des cerveaux regardent vers l’arrière et sont aveugles aux tendances naissantes même tsunamiques

évidemment le problème dans le temps et ça vient assez vite avec la consommation d’alcool en général et de vin en ce particulier après-midi suave avant-goût de l’automne c’est que se perd l’acuité mentale, la précision, l’énergie d’investiguer, décider, agir!

l’alcool est une drogue du non-agir, contemplative, sauf pour les violents et écervelés, dont je me dissocie, euh…violemment (radicalement, en fait) et qui à ce titre a la prédilection des grands poètes taoïstes, et moi je ne suis qu’un petit poète, même pas taoïste, simplement pétri de toutes sortes d’influences, même pas alcoolique, catatonique ou que sais-je encore?! juste mêlé et confus, allégé, dans ma souveraineté de pensée, d’un très large savoir, et profondes connexions, sources, influences

j’ai la perspective historique, j’ai le désir brûlant, conquérant, la soif infinie, oui, la soif d’infini… mais aussi j’aime les relations complètes, refermées, symbiotiques,parce qu’hélas je suis trop affecté et souffre de ma relation au monde (totalisation de synthèses à peine retardées, je souffre, dans ma conscience malheureuse, de toutes les catamités, catastrophes, vices et pollutions qui accablent ce monde, à la fois trop petit et trop complexe, pour cette humanité, trop fragile à la fois puissante…

mais devant… quoi? certains, non des moindres, parlent du post-humain, de la singularité, comme si les ordis pouvaient tout à coup décider à notre place (cela marquerait une grande démission de la volonté historiale, et je veux bien croire que dans le nihilisme, au plus profond, nous sommes globalement indifférent au destin de l’être), mais la démission se fait tous les jours et ce sont nos outils qui nous parasitent la vie à commencer par le temps de conscience.

 

Inferno, nous ne somme pas en enfer… Je ne suis pas en enfer… ou alors, nous le sommes tous.

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Soleils d’automne

Soleils d’automne

J’écris ceci[1] dans le soleil, assis sur le lit, près du mur de la chambre opposé à l’ouest. C’est le soleil couchant. Déjà…  Le soleil se couche dans une vingtaine de minutes. L’automne c’est toujours déjà et jamais nous n’aurons assez profité de l’été. Bientôt nous aurons tout un long hiver pour y penser.

La nostalgie n’y est pour rien. Elle est une conséquence, ressentie,  et comme un sous-produit aux limitations objectives de la vitalité.

Maintenant couché sur l’horizon, il est d’un jaune doré et déjà rougeoyant. Laval en face, île et ville mais c’est la ligne des arbres qui coupe le disque. Pas de rayon vert comme à l’horizon de la mer.

Par manque d’énergie, manque de sommeil, je n’ai pas réussi à sortir de chez moi pour profiter du grand air au soleil de cette magnifique journée.

 

Divagations. Est-ce qu’on peut dire que le temps est l’occasion de ce qui arrive vraiment ?

Mais que fait-on du temps des rêveries et autres circonstances imaginaires ?

C’est l’étoffe même de notre vie, ainsi que l’avait déjà marqué un illustre prédécesseur.

[1] Lundi le 18 août 2014

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